Liste de tous les intervenants
Liste de tous les intervenants de la section
Culture
Atelier 1. Jeudi 23 septembre 2010, 14 h – 16 h,
salle 200
Atelier 2. Jeudi 23 septembre 2010, 16 h – 18 h, salle 200
Atelier 3. Vendredi 24 septembre 2010, 11 h – 13 h, salle 200
Atelier 4. Vendredi 24 septembre 2010, 14 h – 16 h, salle 200
Tout au long
du XXe siècle, en période de crises (économique, sociale, politique,
culturelle), dans différents contextes et selon des modalités diverses, les arts
et la littérature, qui évidemment n’échappent pas aux soubresauts de l’Histoire,
proposèrent de multiples figures de la révolte, entre protestation
subjective et engagement révolutionnaire.
Au-delà d’un
nécessaire retour historique, l’objectif des ateliers « Culture » est
d’interroger la dimension (éventuellement) critique (voire militante) des
intentions, des démarches et des réalisations artistiques aujourd’hui. En quel
sens, et comment, les œuvres et spectacles actuels évoquent-ils les crises et
les révoltes de notre époque ? En quel sens, et comment, les formes de la
création contemporaine (aux niveaux de la conception, de la fabrication,
de la diffusion et de la réception des productions) fomentent-elles des éclats
utopiques ? Autrement dit, est-il toujours possible d’envisager, ici et
maintenant, d’étroites correspondances entre l’activité (ou activisme)
artistique et l’idée d’émancipation ?
Selon les
interventions proposées, d’autres pistes pourront être ouvertes, concernant par
exemple le statut de l’artiste, la standardisation des produits culturels, la
domestication de l’expérience esthétique…
Atelier 1.
Jeudi 23 septembre 2010, 14 h – 16 h, salle 200
FAROULT David, Maître
de Conférences en Cinéma & audiovisuel à l’Université de Paris-Est
Marne-la-Vallée
NEVEUX Olivier, Maître de Conférences en Arts du spectacle à
l’Université de Strasbourg
TALBOT Armelle, Maître de Conférences en Arts du spectacle à
l’Université de Strasbourg
Fassbinder en automne : de
la peur en temps de crise et de quelques moyens d'y résister
VOLTZENLOGEL Thomas, Doctorant en Arts du spectacle à l’Université de
Strasbourg
Un cinéma dialectique et
matérialiste : l'exemple de Umiliati de Danièle Huillet et Jean-Marie Straub
Atelier 2.
Jeudi 23 septembre 2010, 16 h – 18 h, salle 200
RUBY Christian,
Professeur de Philosophie à Paris (chruby@club-internet.fr)
En finir avec l’impuissance
SACCONE Daria, Master's student - Comparative Studies in Literature,
Art and Tought - à l’Université Pompeu Fabra de Barcelone (Espagne)
Sozialgeschichte der Kunst
und Literatur by A. Hauser: a political and academic issue
SONNETTE Marie, Doctorante en Sociologie à l’Université Sorbonne
Nouvelle - Paris III / Laboratoire CERLIS
Qu’est ce qu’on attend pour
foutre le feu : prédiction, reflet ou instigation ? Le rap sur le banc des
accusés
TRAVASSAC Caroline
Atelier 3.
Vendredi 24 septembre 2010, 11 h – 13 h, salle 200
RUBINO Francesco,
Universités de Naples (Italie), de Paris 8 – Saint-Denis et de Porto Alegre
(Brésil)
Chaplin et London :
l'imaginaire de la rébellion dans la culture populaire de l'Amérique du Nord
MAGLIACANE Alessia, Doctorante en Droit comparé à l’Université de
Paris 1 et chercheuse à l'Université UNISINOS de Porto Alegre (Brésil)
L'utopie aux autres
planètes : culture populaire, science fiction et subjectivation
VAN DER AA Jef, Doctorant à l’Universite de Jyvaskyla (Finlande)
Parole, Pouvoir et
Démocratie : la révolution de Dell Hymes
Atelier 4.
Vendredi 24 septembre 2010, 14 h – 16 h, salle 200
BARROS DA COSTA Nelson,
Universidade Federal do Ceará (Brésil) et Université de Paris XII (costanels@gmail.com)
Chanson et politique : la
protestation marxiste, la révolte et l'irrévérence dans la musique populaire
brésilienne sous la dictature militaire
Nous
abordons dans notre travail certaines façons d'envisager l'action
politique au Brésil et sa manifestation dans les chansons brésiliennes
durant la période de la dictature militaire (1964-1984). Notre approche
consiste à prendre la musique populaire brésilienne comme pratique
discursive sous la conception de l'Analyse du Discours développée par
Dominique Maingueneau. Nous suivons quelques présupposés:
1. En tant que discours, la pratique langagière des musiques populaires
constitue un réseau de plusieurs tendances et mouvements en interaction
dans un champ qui n'inclut pas seulement des producteurs effectifs des
chansons, mais aussi des discours qui les commentent et les divulguent.
2. La moderne chanson brésilienne joue ou prétend jouer au Brésil le
rôle de discours constituant dans le sens explicité par Maingueneau: Ca
veut dire un discours qui a la prétention de donner sens aux actes de la
collectivité et aux autres discours; d'établir un archéion, c'est-à-dire
un corps d'énonciateurs consacrés, et de construire une mémoire pour
lui-même et pour la société. Ce discours se forme aussi en thématisant
sa propre constitution pour jouer un rôle constituant à l'égard d'autres
discours; en se posant comme lié à une Source légitimante; en utilisant
les mots des autres discours constituants pour légitimer ses paroles et
définir son lieu dans l'interdiscours.
Ainsi nous utilisons les catégories positionnement, communauté
discursive, domaines énonciatives bien que les concepts ethos,
interdiscursivité, intertextualité et scènes d'énonciation.
Nous choisissons comme corpus de référence quelques célèbres chansons de
protestation brésiliennes dans trois périodes différentes: la première
est celle des années 60, période marquée par le début de la dictature
militaire. La deuxième est celle des années 70, nommée la période des
années de plombe de la dictature avec la forte censure contre les
manifestations culturelles et les moyens de communication. Ainsi la
troisième période est celle du début des années 80, après la fin de la
dictature et dans un temps des espoirs d'un réglage de compte avec les
militaires et quand la réalisation des élections directes et libres
était frustrée par des négociations menées entre l'opposition et le
gouvernement.
Notre propos sera de montrer les plusieurs clivages entre les divers
façons de concevoir l'opposition à la dictature, qui vont de la
protestation explicite de gauche, influencé par les idées marxistes
(ethos de la confiance et certitude), au l’irrévérence (ethos
carnavalesque) en passant par la révolte diffuse (l'ethos rebelle et
violent) conforme la période et le positionnement.
GOMEZ QUILES Maria
Luisa, Docteure en Esthétique (Université Paris 1 –
Panthéon-Sorbonne-Sorbonne) et Docteure en Sciences de l'Education
(Université de Caen)
Les avant-gardes poétiques.
Latino-américains en Espagne et espagnols en Amérique Latine de 1929 à nos
jours
NUNES DE MOURA E SILVA Luisa Maria, Professeur et chercheuse de
Sociologie à l'Université Fédérale de l'Intégration Latino-americaine –
UNILA (Brésil)
Classe Ouvrière et
Processus de reproduction du Capital